Welcome To Wonderland

Welcome To Wonderland

Nouvelle de Francais de 3ème

Bonjour, bonsoir je vous présente une petite production personnelle réalisée lors d'un exercice de la nouvelle en 3ème, parmi un choix de 3 photos nous devions en sélectionner une et s'en inspirer pour écrire une nouvelle. Bon c'est pas terrible et je l'a réécrirais surement plus tard mais bon :P Voici la photo que j'avais choisie:

 

 566-r-depardon-chute-du-mur-de-berlin-1989.jpg

 

 

Je m’appelais Niels, j’habitais la ville de Brest en France. J’étais fou amoureux de Léa, ma copine. Je me souvenais encore des moments passés ensemble… Tous les deux nous étions si proches… Je me rappelais les nombreuses fois où on se rendait au Port de Commerce, sur ce tuyau de fer d’un chantier abandonnait. 

 

On s’asseyait sur ce tuyau en fer face à la mer. Je devais la porter pour qu’elle puisse s’asseoir sur le tuyau. Je me mettais derrière elle et je la serrais fort dans mes bras. On regardait le magnifique coucher de soleil du haut de notre tuyau. Même lorsqu’elle était décoiffée par le vent, elle restait la plus belle à mes yeux. Léa, ma douce petite Léa… Je l’aimais tellement… Je m’efforçais de ne pas rappeler tous ces moments magiques passés avec elle… Cela ne faisait qu’augmenter ma nervosité, mon angoisse et la peur qui montaient en moi. Cela faisait pourtant quatre heures que j’attendais… Les quatre plus longues heures de ma vie… Enfin l’homme à la blouse bleue s’approcha de  moi.

 

« Monsieur… Je suis désolé de vous l’annoncer… Mademoiselle Shape est décédée… annonça le médecin.

- Léa… ?  Léa est… Est … ? M’efforçais-je d’articuler.

- Oui… Je suis navré, nous avons fait ce que l’on a pu, expliqua le médecin.

- Je peux la voir … ? Demandai-je.

- Vous savez... Un camion de quatre tonnes est tombé sur sa voiture, elle est blessée et donc très abimée … Elle n’est plus très belle à voir …

- Je sais ce qu’il s’est passés mais peu importe son état. Je l’aimerais toujours, qu’elle soit aussi magnifique que d’habitude ou défigurée, exprimai-je.

-  Bon… D’accord mais cela ne sera pas bon pour vous de la voir trop longtemps … céda le médecin.

- Merci Docteur répondis-je. »

 

Nous descendîmes le long couloir éclairé d’une lumière blanche et le médecin s’arrêta devant une grande porte bleue. Il me regarda puis il ouvrit la porte et nous entrâmes. A l’intérieur, il y avait des blessés sur des  lits, certainement les gens les moins touchés par l’accident puis, au fond, se trouvait un petit rideau bleu. Le médecin tira doucement le rideau bleu et elle était là, allongée et immobile. Son corps inanimé était pâle et défiguré. Des larmes me montèrent aux yeux en approchant de son lit de mort. Je m’agenouillai et pris sa main qui était posée sur sa poitrine, elle était froide.  Mes mains tremblaient sur nos mains. Je me levai doucement et je posai délicatement un baiser sur ses lèvres. Elles étaient abîmées et froides. Les larmes coulant sur le visage, je me rendis sur le tuyau en fer du port.  Celui où nous allions ensemble avant. Je m’assis dessus seul, mes yeux tombèrent sur un graffiti que Léa avait fait sur le mur. Il y était écrit mon prénom, Niels avec un cœur. Cela me fit pleurer d’autant d’ autant plus.  Je me mis à crier son prénom. Peut-être que cela la ferait  revenir à la vie ou à m’aiderait à faire passer mon désespoir. Elle me manquait terriblement…

 

Le klaxon de la voiture derrière moi me fit revenir à la réalité, la police avait retiré le camion de la route et l’ambulance avait emmené les blessés à l’hôpital. Je rejoignis Léa au Port de Commerce, sur notre tuyau. 

 

« Pardonnes-moi pour mon retard, il y a eu un accident juste devant moi sur la route… M’excusais-je

- C’est vrai ? Il y a eu des blessés ? demanda Léa
- Oui je crois… Tu sais le temps qu’ils débarrassent la route, mon esprit était ailleurs. Je pensais que si cela t’arrivait à toi, je ne pourrais surmonter ça… Je t’aime tellement tu sais… lui expliquai-je

- La scène a dû être dure à voir pour toi, et tu sais moi non plus je ne pourrais vivre sans toi. Je t’aime aussi Niels, répondit Léa touchée. »

 

Et là, ils s’étreignirent certains de l’amour qu’ils portaient l’un pour l’autre.

 

Bisou sur ta fesse droite.



09/08/2014
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi